Soul Travel Artist Kim Chang han

written by Anne Schmitt (French~Luxembourg, befor journalist/writer) - 2018

 

 

  A linseed oil smells in my home. It is the oil used to paint cornflowers. These are the flowers in the garden among wild geraniums and peonies born in middle May, that Kim Changhan chosen to paint, listening Chuck Berry. It is the first time that there is Chuck Berry in the garden.

 

  It is Pentecost, fire tongues come out from peonies brightening the garden’s path.

Kim Changhan says that blooming is lovely and mighty, suggestive and slow. He often stops in front of flower trees, in particular in front of prunus to leave that emotion overruns him. It is the memory of spring of his country and his mother’s love in front of sprouts in their inconceivable grace, from the end of winter till the beginning of spring, when sky will be adorned by leaves and petals. It finds the cyclic beauty of nature, the perpetual miracle of vitale cycle with the wild joy of the instant.

 

The first taste of Maehwa’s blooming, near ancient Buddhist temples, feeds the flavor of season and gives live spirituality to this painting. Some canvases have been finished quickly, while for others it taken some years. The acrylic painting gives a realistic aspect, as the use of soft oil gives a tone down to this kind of technique. Using acrylic and oil together, the result is a feeling of freshness of the watercolor.

 

> We can say that Maehwa’s cycle, the name of prunus flowers in Korea, combines different techniques, those that are used traditionally for Korean Soomukhwa and those with contemporary elements of Western paintings. It would be Pollock or Van Gogh to make speedly a

jump in time and space.

 

“My sympathy for flying dragonflies, that I paint since many years, is the symbol of strenght and activity of civilisation and of technique in front of the ingenious nature. Beginning in 2005 with a sequence of winter dragonflies, dragonflies and Maehwa’s flowers joined on canvas. The dragonflies’fly links to human spirit and to its freedom of action......”

 

 

번역은 추후 보충 하겠습니다.

감사합니다.

 

 

1. Lin

 

Ça sent le lin dans la maison. L’huile de lin pour peindre les bleuets. Dans le jardin parmi les géraniums sauvages et les pivoines en cette mi-mai, c’est le motif qu’a choisi Kim Chang Han. En écoutant Chuck Berry. C’est bien la première fois qu’il y a du Chuck Berry au jardin ! Il ajoutera un peu les ancolies. C’est la Pente Côte, des langues de feu qu’ont jeté les pivoines, ravivent l’allée.

Kim Chang Han dit que l’acte de fleurir est à la fois aimable et puissant, furtif et lent. Souvent il s’arrête devant les arbres en fleurs, en particulier devant les pruniers pour laisser l’émotion l’envahir. Cela lui rappelle le printemps de chez lui et l’amour de sa mère face à ces bourgeons dans leur inconcevable grâce. Du fin fond de l’hiver au premier moment printanier, jusqu’à ce que le ciel soit brodé de feuilles et de pétales. On y retrouve la beauté cyclique de la nature, le miracle perpétuel du cercle vital à la joie féroce du moment.

 

 

La première approche des pruniers en fleurs, près d’anciens temples bouddhiques, nourrirent les saveurs des saisons et infusèrent à cette peinture une vive spiritualité. Certaines toiles ont été achevées d’un jet, tandis que d’autres furent élaborées au long de plusieurs années.

La peinture acrylique permet un relief très proche du bois du fruitier, aussi l’utilisation de l’huile bien que plus moelleuse, rend-elle une application atténuée. Utilisant les deux avec avantage, le rendu garde la fraîcheur des aquarelles. On pourrait conclure que le cycle Maehwa, le nom des fleurs de prunier en coréen, rassemble harmonieusement des techniques différentes, celles utilisées traditionnellement (pour le) Korean SooMukhwa aux éléments contemporains des peintres d’Occident. Qui seraient Pollock ou Van Gogh pour vite faire un bond dans le temps et l’espace.

 

 

- Ma sympathie pour le dragon volant, que je traite depuis de longues années, symbolise la force et l’activité de la civilisation, ingénierie face à l’ingénieuse nature.

En débutant avec une série de libellules hivernales en 2005, libellules et fleurs de prunier se sont rejointes sur la toile.

- Le vol de la libellule s’associe à l’esprit humain et à sa liberté d’action, à un enjouement, à un envol sans entrave vers l’immatériel.

Il baisse la tête vers son chevalet. Sa femme aura préparé ses couleurs, elle a élevé leurs deux enfants, reste à quelques pas de l’action de peindre.

 

 

Habitué qu’il est de voir défiler les cours d’eau, les vagues de la cité balnéaire où il est né, il a à ses pieds tout un collectif d’imaginaire aquatique. Ces chemins d’eau drainent les jets de sa palette. Ou serait-ce le vent ? Il se différencie des flancs déchirés vers les éclairs bleus, il risque l’asphyxie, l’embolie, l‘apoplexie. C’est en Australie qu’il appréhende le liquide avec véhémence. On le voit sur une photo, installé dans la mer avec son chevalet, à rendre de ses brosses, l’écume et ses gouttes. La solitude qui exclut les autres, heureuse et nécessaire, reste ambiguë. Un temps arrêté pour des montées d’eaux intérieures. Le temps s’arrête longtemps. Allons vers une célébration des gouttes d’eau en un espèce de karaoké.

 

 

Il n’y aura pas que des végétaux, des libellules ou débordements éclaboussants dans la peinture de Kim Chang Han. De son père chauffeur d’autobus, il a gardé le respect des horaires, du travail, une concentration à toute épreuve, de longues heures à faire remonter son motif, qu’il reprendra autrement, avec la même assiduité. On y rencontrera aussi des scènes de transports en commun, une civilisation toute rangée parmi les lumières de la nuit.

 

  

 

 

번역은 추후 보충 하겠습니다.

감사합니다.

 

 

 

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김창한 작품세계

 

A Way of Seeing of Art

작업중입니다. 추후 공개하겠습니다.

 

Working now, hopefully to post the article soon.

Thanks.